Bayreuth Festival
Bayreuth, le Graal de tout amateur de Wagner...
- Le théâtre parfait dessiné, voulu et créé par Wagner, grâce à Louis II de Bavière.
- Tous les étés, les principaux opéras de Wagner sont joués en alternance, dans les conditions voulues par le compositeur.
- L’atmosphère du lieu est telle qu’on se sent isolé dans une bulle musicale, que l’on soit expert ou simplement amateur.
Un Graal parfois inaccessible... ou pas :
- Les délais pour obtenir des places sont souvent très longs, des années à répéter son inscription, jusqu’au jour où...
- Être membre d’un cercle est un atout pour gagner des années.
- Le cercle Wagner Annecy Savoie organise une « bourse aux places » et presque tous les candidats obtiennent satisfaction.
Pourquoi Bayreuth est-il unique ?
« Avec Otto Brückwald, Richard Wagner a réalisé au Festspielhaus un certain nombre d’innovations fabuleuses en termes de structure.... Ils agrandirent considérablement l’avant-scène, ce qui, tout en instaurant distance et profondeur, créait l’illusion de la proximité, pour les spectateurs, il devenait possible d’avoir l’impression de faire partie de l’action. Et c’est à la recherche, radicale, de cet idéal d’immersion que Wagner en est venu à cette idée d’escamoter sous la scène l’intégralité de l’appareil sonore, parvenant finalement au moyen de cette coquille aux formes élégantes à masquer aux yeux des spectateurs la lumière émanant de la fosse d'orchestre, le chef d’orchestre, les musiciens. Radical. »
« Ce rêve wagnérien de fusion parfaite des sensations et des sens par une immersion totale dans l'action porte un nom, grandiloquent mais à juste titre : Wagner désignait son résultat par le mot de Gesamtkunstwerk, l'œuvre d'art totale. »
(Almanach 2023 de la Gesellschaft der Freunde von Bayreuth, 2023)
« Ce théâtre n'est pas pareil à nos salles d'opéra qui sont construites de façon que l'auditoire présente un splendide spectacle au directeur charmé. Il est aménagé pour assurer à l'auditoire une vue ininterrompue de la scène et une audition de la musique sans aucune gêne. On y a pris au sérieux le but dramatique des représentations et on le considère comme leur seul but ».
Bernard Shaw, Le Parfait Wagnérien